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SDR-MHSC (4-2) : l'oeil du supporter

8 octobre 2024

L'oeil du supporter
Vivez la rencontre face au MHSC dans l'oeil d'une supportrice avec Marie-Agnès :

Qui ne saute pas n’est pas Rémois, allez ! Dès l’entame, c’est le MHSC qui presse et maîtrise le cuir. Quand, sur le flanc droit, Diakité déborde vigoureusement, puis centre sur la tête décroisée de son capitaine Munetsi, et BUT ! C’était millimétré, 1-0. Delaune explose, nous sommes les Rémois et nous allons gagner ! La bande à Savanier insiste, vainement. C’est alors que Nakamura nous offre un festival crocheté, avant d’armer une frappe tendue qui vient se loger dans le petit filet gauche, BUUT MA-GNI-FI-QUE ! Le break est fait, 2-0. Sous le regard de notre « éternelle légende » statufiée, Just Fontaine, c’est tout un peuple de supporters qui exulte de plaisir. La Jonquet avec nous ! Nordin ajuste, trop tranquillement, un tir du gauche implacable… BUT, 2-1. La Paillade reprend des couleurs. Mon voisin reproche « un jeu rémois trop facile ».
 
Les Rouge et Blanc veulent enfoncer le clou, à l’image de leur infatigable milieu récupérateur, Atangana. Décidément très inspiré, Nakamura adresse un centre en cloche pour une pichenette de la tête de Diakité, BUUUT ! 3-1. Reims s’échappe de nouveau. Nous chanterons pour toi, Stade de Reims, allez, allez ! Sur un corner adverse, le maître à jouer héraultais, Téji Savanier, accroche la transversale, ouf pour Diouf… Du sang neuf inonde la pelouse. Temps additionnel : 5mn. Sur une perte de balle champenoise, la fameuse patte gauche de Nordin vient crucifier notre gardien, BUT, 3-2. Irrespirable ! Les hommes de Der Zakarian demeurent pugnaces, ne lâchant rien. Mais un pénalty rémois est sifflé sur une main bien décollée d’un défenseur montpelliérain. Teuma s’élance, en contre-pied, et c’est le coup de poignard final, BUUUUT ! 4-2. Libération à Delaune. 4 buts pour une 4e victoire haletante, et une 4e place confortée. C’est une montée en puissance, quatre à quatre, sans passer par quatre chemins. Merci les Rouges !

Marie-Agnès Girault, en tribune Jonquet